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GRANDE RETROSPECTIVE d'un artiste, considéré dans les pays anglo-saxons, comme l'un des plus importants du XXe siècle. Exposition organisée par le Centre Pompidou en collaboration avec la Tate Gallery de Londres et le MoMA de New York. Les premières peintures de Max Beckmann (Leipzig,1884 - New York, 1950) du début du siècle, comme "Jeunes Hommes au bord de la mer" en 1905, le font classer par la critique dans le courant "idéaliste" de la lignée de Hans van Marées et des peintres symbolistes allemands.Le spectacle de la première guerre mondiale, à laquelle il participe comme infirmier, lui inspire des dessins et des gravures dont les compositions sont aussi éclatées, bouleversées que la réalité qu'ils dépeignent. Après la guerre, il déclare vouloir parvenir à une forme "d'objectivité transcendante" et devient, durant les années vingt, la figure centrale de la Nouvelle Objectivité (die neue Sachlichkeit), à laquelle le Musée de Mannheim consacre une exposition en 1925, aux côtés d'Otto Dix, Christian Schad, Georg Grosz...Max Beckmann possède un atelier à Paris depuis 1929. Sa peinture aspire à se placer au niveau des maîtres de l'avant-garde parisienne.Il puise chez Matisse des rêves d'harmonies hédonistes et espère voir ses tableaux accrochés à côté de ceux de Picasso. Ce rêve sera concrétisé par le MoMA de New York à la fin des années trente, avec la présence de son premier triptyque "Le Départ" en face de "Guernica". Il accède alors à la reconnaissance en Allemagne (une salle monographique lui est consacrée à la Nationalgalerie de Berlin en 1932). A partir de 1933, l'iconographie de ses tableaux renonce au réalisme manifeste des années vingt pour puiser dans la mythologie et le symbolisme universel. Il quitte définitivement l'Allemagne le jour où il entend le discours d'inauguration de l'exposition "Art dégénéré" (entarte Kunst), dans laquelle figurent dix de ses oeuvres. Pendant toute la période de la seconde guerre mondiale, il vit réfugié à Amsterdam, où il peint la plupart des triptyques qui contribueront à sa renommée. Dans ce qui peut être considéré comme la quatrième phase de son oeuvre, Max Beckmann s'emploie à tisser le réel et l'allégorie, le spectacle de la vie la plus ordinaire et la fantasmagorie. Ayant obtenu un poste d'enseignant à Saint Louis (Missouri), il quitte l'Europe. Son installation en Amérique marque un nouveau départ pour son oeuvre : il traque les sujets modernes, sa palette s'éclaircit, s'intensifie jusqu'à adopter des coloris acides. Cette exposition a été organisée en collaboration avec la Tate Modern Gallery de Londres et le MoMA de New York. Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux et le British Council. L’exposition est placée sous le haut patronage de Sa Majesté la Reine Elizabeth II et de Monsieur Jacques Chirac, Président de la République française. Partenaires média : Le Figaro et le International Herald Tribune. Né en 1776 à East Bergholt dans le Suffolk, à une cinquantaine de kilomètres de Londres, Constable a passé l’essentiel de sa vie entre sa région natale, Londres, Salisbury et Brighton. Un voyage dans le Nord de l’Angleterre, dans la région des Lacs, a été la seule exception d’une vie particulièrement sédentaire. Ces lieux ont été aussi les sujets de ses peintures et un critique a pu dire que son œuvre reflétait la passion exclusive de Constable pour quelques paysages. Pourtant rien de facile ni d’installé dans la vie de Constable. Certes il naît dans la famille d’un meunier aisé et passe une partie de sa jeunesse à travailler dans l’entreprise familiale. Il connaît dès lors cette campagne autant pour l’avoir regardée que pour l’avoir littéralement travaillée. Il réussit à imposer à son père son désir de peindre et après avoir pris quelques leçons auprès de peintres locaux, il part pour Londres en 1799, où il devient l’élève de la Royal Academy. En 1802, il montre une première œuvre à l’exposition de la Royal Academy. Pendant de longues années, ses toiles ne rencontrent pour ainsi dire aucun succès et les quelques tableaux qu’il arrive à vendre le sont à des amis comme les Fisher, une famille auprès de laquelle il trouva toujours un véritable réconfort. Il se marie avec Maria Bicknell en 1816. Ce mariage tardif sera un mariage heureux. Il s’achèvera trop vite par la mort de Maria en 1828. Pendant ces années Constable trouva auprès de sa femme et de ses enfants un réconfort que rendaient nécessaire les difficultés qu’il rencontrait dans son métier de peintre. La période de succès — un succès relatif quand on le compare à celui de Turner à la même époque - ne commence véritablement que dans les années 1820. Il ne sera véritablement acquis qu’après l’exposition de ses œuvres à Paris et le triomphe qu’il y rencontra. Ce succès tardif s’explique certainement par l’exigence extraordinaire de Constable. Rarement un peintre aura aussi peu concédé à la critique et au public. Sa vie se limitait strictement à son œuvre, sa famille et ses quelques amis. Revenant sans cesse sur les mêmes motifs, tentant de rendre, soixante ans avant les Impressionnistes, les infimes variations du temps sur un même motif, il a littéralement révolutionné la peinture de paysage en Europe. Son désir de vérité, l’absence d’effets facilement séduisants furent un véritable choc pour ses contemporains. On le comparait à un miroir qui reflétait la vérité et ses défauts. Son attention aux nuages et aux changements du ciel témoigne des préoccupations de son époque mais aussi d’une volonté farouche de rendre avec science les beautés de la Nature. Avec lui disparaissent les références à l’histoire, à la mythologie mais certes pas à la grande tradition de Poussin et de Claude Lorrain, dont Constable était un grand admirateur. Son influence sur la peinture européenne fut immense et les peintres de Barbizon, Paul Huet et Théodore Rousseau notamment, devaient beaucoup à Constable. Cette exposition était attendue depuis longtemps. Celui que Delacroix appelait « le père de notre école de paysage » n’avait jamais fait l’objet d’une grande rétrospective en France. On comprend d’autant plus mal cet « oubli » que les Français ont toujours apprécié Constable, même si les musées français conservent très peu de ses œuvres. Fruit d’une étroite collaboration franco-anglaise, elle a été conçue de manière tout à fait originale. En effet, c’est le grand peintre britannique Lucian Freud, qui depuis longtemps se passionne pour l’œuvre de Constable, qui a établi la sélection des tableaux et dessins présentés aux Galeries nationales du Grand Palais (il a donné aussi un entretien sur le maître, retranscrit au début du catalogue). De la génération de Francis Bacon, dont il fut l’ami, Lucian Freud (né à Berlin en 1922) est l’un des artistes les plus fascinants de la seconde moitié du XXe siècle. A côté des chefs-d’œuvre dont la présence est évidemment indispensable dans ce type d’exposition rétrospective, le choix opéré par Lucian Freud met en lumière des aspects négligés ou méconnus de l’œuvre de Constable. Le visiteur découvre ainsi, près des grands paysages qui ont fait la réputation du peintre (La Charrette à foin, la Vue de la Stour de Dedham, Le cénotaphe, différentes versions de La Cathédrale de Salisbury…), un ensemble de ses portraits et de ses dessins tel qu’il n’en a jamais été présenté hors du monde anglo-saxon. L’exposition réunit les grands tableaux définitifs, quelques grandes esquisses qui permettent de suivre le travail de l’artiste, de petites esquisses faites en plein air, des dessins et des aquarelles. Les plus grands musées du monde ont prêté leurs chefs-d’œuvre ainsi que des particuliers, notamment David Thomson, le plus grand collectionneur vivant d’œuvres de Constable.
Les colchiques Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s'empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la Violatres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne Les enfants de l'école viennent avec fracas Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières Qui battent comme les fleurs battent au vent dément Le gardien du troupeau chante tout doucement Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne Guillaume Apollinaire
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Soleil Couchant Les ajoncs éclatants, parure du granit, Dorent l'âpre sommet que le couchant allume; Au loin, brillante encor par sa barre d'écume, La mer sans fin commence où la terre finit. A mes pieds, c'est la nuit, le silence. Le nid Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume; Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume, A la vaste rumeur de l'Ocean s'unit. Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes, Des landes, des ravins, montent des voix lointaines De pâtres attardés ramenant le bétail. L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre, Ferme les branches d'or de son rouge éventail. Jose Maria de Heredia