NICO,Nicolas ZADOUNAISKY, oeuvres sur papier, dessins, collages, photomontages,cartes postales

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NICO, Nicolas ZADOUNAISKY

 Les arts unis doivent être de même que les héros. Un seul doit exceller, et les autres rester dans le second rang. Si la poësie donne des spectacles ; la musique et la danse paroîtront avec elle ; mais ce sera uniquement pour la faire valoir, pour lui aider à marquer plus fortement les idées et les sentimens contenus dans les vers. Ce ne sera point cette grande musique calculée, ni ce geste mesuré et cadencé qui offusqueroient la poësie, et lui déroberoient une partie de l' attention de ses spectateurs ; mais une inflexion de voix toujours simple, et réglée sur le seul besoin des mots ; un mouvement du corps toujours naturel, qui paroît ne rien tenir de l' art. Si c' est la musique qui se montre ; elle seule a droit d' étaler tous ses attraits. Le théâtre est pour elle. La poësie n' a que le second rang, et la danse le troisiéme. Ce ne sont plus ces vers pompeux et magnifiques, ces descriptions hardies, ces images éclatantes ; c' est une poësie simple, naïve, qui coule avec molesse et négligence, qui laisse tomber les mots. La raison en est, que les vers doivent suivre le chant, et non le précéder. Les paroles en pareil cas, quoique faites avant la musique, ne sont que comme des coups de force qu' on donne à l' expression musicale, pour la rendre d' un sens plus net et plus intelligible.

NICO, Nicolas ZADOUNAISKY

 sur l' union des beaux arts. quoique la poësie, la musique et la danse se séparent quelquefois pour suivre les goûts et les volontés des hommes ; cependant comme la nature en a créé les principes pour être unis, et concourir à une même fin, qui est de porter nos idées et nos sentimens tels qu' ils sont, dans l' esprit et dans le coeur de ceux à qui nous voulons les communiquer ; ces trois arts n' ont jamais plus de charmes, que quand ils sont réunis : cum valeant multùm verba per se,... etc. Ainsi lorsque les artistes séparèrent ces trois arts pour les cultiver et les polir avec plus de soin, chacun en particulier ; ils ne dûrent jamais perdre de vûe la premiere institution de la nature, ni penser qu' ils pussent entièrement se passer les uns des autres. Ils doivent être unis, la nature le demande, le goût l' exige : mais comment : et à quelle condition ? C' est un traité dont voici la base, et les principaux articles. Il en est des différens arts, quand ils s' unissent pour traiter un même sujet, comme des différentes parties qui se trouvent dans un sujet traité par un seul art : il doit y avoir un centre commun, un point de rappel, pour les parties les plus éloignées. Quand les peintres et les poëtes représentent une action ; ils y mettent un acteur principal qu' ils appellent le héros, par excellence. C' est ce héros qui est dans le plus beau jour, qui est l' ame de tout ce qui se remue autour de lui.

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